Comme toute combustion, lorsque vous mettez en route votre appareil de chauffe, vous émettez des polluants atmosphériques. Les émissions sont majoritairement issues des appareils non performants et d’une mauvaise qualité du combustible utilisé. Le but est de les réduire. Comment faire ?
Une mauvaise combustion du bois produit des polluants et particulièrement des particules fines qui contribuent à dégrader la qualité de l’air intérieur des logements et de l’air extérieur. Elles sont nocives et il faut en réduire l’émission au maximum.
1- Avoir un bon appareil de chauffage
Les appareils de chauffage au bois ancien ou un foyer ouvert augmentent fortement ces pollutions. Il est donc recommandé de privilégier des méthodes de chauffe plus modernes comme le poêle (à bois ou à granulés).
Il est important d’en choisir un performant. En moyenne, sur une année, un foyer ouvert émet près de 97kgs de particules quand un foyer labellisé Flamme Verte n’en émet que 2.
De plus, il faut que celui-ci soit adapté à vos besoins. Si vous le prenez trop grand, il fonctionnera à faible régime et dégradera la qualité de la combustion.
A noter : vous disposez d’aides financières pour l’achat et l’installation d’appareils performants et respectueux de l’environnement. Vous gagneriez donc sûrement à en changer.
2- Utiliser un combustible de qualité
Une mauvaise combustion couplée à un bois de mauvaise qualité augmente les risques d’émissions de polluants dans l’air. C’est un danger pour vous et votre foyer. Il faut donc privilégier un bois certifié. Il existe beaucoup de certifications différentes.
Nous vous conseillons de choisir un combustible certifié DIN+, NF ou EN+. Ces trois organismes assurent le respect d’un excellent rapport densité/résistance et un faible taux de cendres.
Dans le cas de l’utilisation de bûches, utilisez un bois sec. Il faut s’assurer que celui-ci ne dépasse pas un taux d’humidité de 20%. Au-dessus de ce seuil, le bois peut émettre jusqu’à 30 fois plus de particules. Nous vous conseillons de le couper et le stocker à l’avance et à l’abri. L’utilisation de bois traité ou vernis est à prohiber.
La taille des bûches est aussi une variable à prendre en compte. Privilégiez des petites. Elles émettent moins de polluants que les grosses. Les bûches compressées sont ainsi idéales.
Si vous optez pour des granulés, nous vous conseillons de privilégier un bois tendre et d’une teinte claire. Cette couleur est la preuve qu’ils proviennent d’arbres résineux.
Leur taux d’humidité est également important. Privilégiez des granulés stockés dans un silo étanche ou dans des sacs protégés de la pluie.
Accordez une attention particulière à la provenance du bois également, ce afin d’éviter la présence d’additif et de graisse animale.
3- Bien allumer son feu
Adopter une bonne méthode d’allumage est essentielle pour diminuer la pollution de l’air. Il faut qu’elle soit efficace c’est-à-dire à la fumée réduite et propre. Cette phase est la plus polluante si elle est mal conduite.
N’oublions pas que, comme dans son jardin, il ne faut jamais brûler de déchets dans sa cheminée ou son poêle. Même pour l’allumer. C’est très mauvais pour l’environnement et votre santé.
4- Entretenir son appareil
Encore et toujours, l’entretien est essentiel dans le bon fonctionnement de votre appareil. Il est important de nettoyer et dépoussiérer le foyer, la vitre, les grilles, le cendrier, les parois et dans le cas du granulé, le creuset.
N’oubliez pas le ramonage à effectuer 2 fois par an. Il est obligatoire et surtout indispensable pour une meilleure qualité d’air et assurer une sécurité optimale.